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February 28, 2011

Ca Va Mieux en le Disant #2 - l'OpenData, l'ouverture des donnees publiques

“Ca Va Mieux en le Disant”, un magazine de lecture de blogs, de pure players et de sites specialises.
Trois Lectures aujourd'hui pour cette deuxieme emission, mais un sujet unique: l'OpenData, et l'ouverture des donnees publiques

CVMD #2 - l'OpenData by WilnocK

La France est un etat Jacobin, il convient donc d'attendre les ordres des l'instances supreme avant de ce lancer officiellement dans une nouvelle demarche d'ouverture et de transparence, vers les premices d'une democratie 2.0.
Je pensais jusqu'a present que la classe politique et les gens de l'internet ne se rencontraient qu'autours de dejeuner twitto-mediatique, ou pour parler de loi en I (Copyright Jeam-Michel Planche), ou enfin de la mise en place d'un ex-future conseil national du numerique, et bien j'avais tord, la france plonge officiellement dans l'OpenData
Alors oui, c'est un petit pas vers la democratie 2.0, mais un grand pas pour la France: avant la fin 2011, il y aura un portail data.gouv.fr
  • esperons pour ce portail qu'il n'aura pas le meme demarage que son cousin france.fr
  • esperons egalement que la loi LOPPSI ne reviendra pas a la charge pour menacer le developpement de l'OpenData en France
  • enfin, croisont les doigts pour que les licenses 'informations publiques' ou meme odBL devienne des standard des projets francais
Non l'OpenData n'est certainement pas exempt de limites ou de defaut, mais il est surtout menace:
  • de l'OpenData mais sous forme payantes,
  • ou encore l'abscence dans la constitution d'un droit a l'access a l'information, malgre l'existence de la loi CADA depuis 78,
  • ou tout simplement la mise en place d'une semi-OpenData, en faite d'une semi-transparence...
Cette liste est incomplete, mais cette liste est malheureusement encore tres longue

J'ai donc choisie 3 lectures qui parlent d'OpenData

Pour Un OpenData des usagers
Aujourd'hui, ce sont les administrations qui mènent la danse de l'ouverture des données. Cependant cette politique de l'offre doit être remplacée par une démarche où ce sont les usagers eux-memes qui demandent directement des comptes à leurs administrations - et où ce sont ces memes administrations qui leur répondent.

L’ouverture des données publiques, et après?
Daniel Kaplan est le directeur de la Fing: la Fondation internet nouvelle génération. La FING c'est un Think tank a la mode 2.0; qui regroupe de grandes entreprises du secteurs des telecommunications.
Dans cet article Daniel Kaplan explore les conséquences de l'ouverture des données publiques et leur réutilisation. C'est une réflexion nécessaire pour accompagner le mouvement de l'open data.


L’intérêt de l’OpenApi pour les entreprises
Un article de Serge Soudoplatoff, Ingenieur et entrepreneurs francais. Il est egalement l'editeur du blog la rupture internet. Dans son article “L’intérêt de l’OpenApi pour les entreprises” il va plus loins que l'OpenData pour les citoyens, mais pousse le principe meme aux entreprises.
« ce ne sont pas vos brevets, mais votre rapidité d’exécution, qui vous protégera de la concurrence »

Pour en savoir plus sur l'OpenData
  • Le livre OpenData 2010 d'OWNI
  • L'association RegardCitoyens.org qui defends une ouverture des donnees publiques. Le blog est un must-read
  • Un autre Think Tank a la mode 2.0 qui propose une tres longue video de presentation et d'introduction a l'OpenData. Ca ce passe ici

Les extraits musicaux utilise sont:
        

January 9, 2011

Wikileaks n’est pas de l’OpenData!

Article publie le vendredi 31 décembre 2010, par la Fondapol (Fondation pour l'Innovation Politique), rubrique Politique 2.0, CC-by-nc-nd
On s’interroge depuis quelque temps sur la contribution de Wikileaks au processus d’ouverture des informations publiques qui a été popularisé sous le nom d’ « open data ». En effet, Wikileaks se donne pour mission d’aider toute personne à diffuser en ligne des documents acquis par tout moyen, y compris des moyens illégaux, pointant des actions réputées immorales imputables à des autorités administratives ou gouvernementales.
Le site Wikileaks se déclare explicitement « wistleblower » (dénonciateur) et suggère dans son titre le rôle positif qu’il entend jouer dans la transformation des gouvernements en gouvernance ouverte (open government). Sur le web, il est d’usage maintenant de faire l’amalgame entre les activités de Wikileaks et l’open data, sans doute au motif que ce site met une profusion de documents à la libre disposition du public.

De notre point de vue, il y a là une confusion qui pose problème et qui pourrait nuire aux efforts de ceux qui sont aujourd’hui engagés dans le mouvement open data proprement dit. La confusion avec Wikileaks risquerait d’entamer de la même manière la confiance que les institutions placent dans leurs collaborateurs et pourrait créer un climat de suspicion incompatible avec l’esprit de partage qui prévaut dans l’open data. Pour ses adversaires, notamment dans les appareils d’État, Wikileaks est une aubaine car il permet de discréditer le mouvement d’ouverture des données.

Pour éclairer le débat, il nous faut ici rappeler brièvement que faire de l’open data c’est publier des données publiques, non nominatives, n’entraînant pas d’atteinte à la sécurité collective ni à la vie privée. Il faut également souligner que des règles régissent les conditions d’utilisation des données d’information publique.

En France, une commission d’accès au documents administratifs, la CADA, a été créée pour aider les citoyens à faire valoir leurs droits à l’information. Par ailleurs, des ressources ont été élaborées par l’Agence du Patrimoine immatériel de l’État (APIE) pour accompagner les administrations dans le processus d’ouverture des données.

Bien différemment sur Wikileaks, les sources d’information sont « anonymées » et les informateurs peuvent ainsi contourner la légalité. Ceci explique en grande partie le succès de la plateforme. Nous sommes donc loin de l’univers transparent et régulé de l’open data.

Au-delà de la philosophie de la transparence, il y a dans l’open data une volonté de mettre en pratique des méthodes de travail collaboratives où les participants, qu’ils soient citoyens ou agents des administrations, peuvent se concerter pour orienter des projets et rechercher la plus grande efficacité pour le bien de la collectivité. Les résultats attendus s’apprécient d’abord en terme de bénéfice pour le citoyen et ensuite en terme de reconnaissance pour les agents publics impliqués.

Les données ouvertes sont le matériau de base que chacun peut retravailler pour produire ou structurer de la connaissance et surtout pour créer des services publics innovants. C’est ainsi que des programmes d’open governement ont été lancés un peu partout, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie, au Canada… (cf ici même nos articles antérieurs). Des citoyens, ou le plus souvent des entreprises, ont utilisé des données publiques, les ont adaptées à des besoins spécifiques et les ont intégrées dans des applications innovantes devenues accessibles au plus grand nombre grâce aux terminaux mobiles connectés à l’internet.

L’objectif de Wikileaks n’est pas de produire des services pas plus que de stimuler la créativité du public mais d’obtenir des informations en garantissant l’anonymat du dénonciateur puis de divulguer les informations recueillies, principalement à des partenaires de presse.

Il a été dit récemment que Wikileaks était arrivé au bon moment pour « purifier » le journalisme... Laissons Wikileaks agir dans le monde qui est le sien, sans le mêler à celui de l’open data.

January 4, 2011

No more boring Data

Il ne faut pas oublier ces classics de la data-vizualisation. Cette video date de 2006, mais la revoir de temps en temps, ca ne fait pas de mal.



With the drama and urgency of a sportscaster, statistics guru Hans Rosling uses an amazing new presentation tool, Gapminder, to debunk several myths about world development. Rosling is professor of international health at Sweden's Karolinska Institute, and founder of Gapminder, a nonprofit that brings vital global data to life. (Recorded February 2006 in Monterey, CA.)

CC-by-nc-sa by TED.com