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June 21, 2011

Mise en place d'un serveur web

Comme je l'indiquais precedemment, je viens de mettre en place un serveur web, interne a notre departement, qui tourne sous GNU/Linux Ubuntu Server

J'ai installer dessus deux outils:
  • MediaWiki
  • PhpBB3
Voici quelques captures d'ecrans:



La suite logique de cette etape va donc etre de petit a petit faire evoluer les methodes de travails, pour que ces 2 outils s'allimentent, et deviennent surtout des outils de productivite, plutot que des boites vides.

January 9, 2011

Wikileaks n’est pas de l’OpenData!

Article publie le vendredi 31 décembre 2010, par la Fondapol (Fondation pour l'Innovation Politique), rubrique Politique 2.0, CC-by-nc-nd
On s’interroge depuis quelque temps sur la contribution de Wikileaks au processus d’ouverture des informations publiques qui a été popularisé sous le nom d’ « open data ». En effet, Wikileaks se donne pour mission d’aider toute personne à diffuser en ligne des documents acquis par tout moyen, y compris des moyens illégaux, pointant des actions réputées immorales imputables à des autorités administratives ou gouvernementales.
Le site Wikileaks se déclare explicitement « wistleblower » (dénonciateur) et suggère dans son titre le rôle positif qu’il entend jouer dans la transformation des gouvernements en gouvernance ouverte (open government). Sur le web, il est d’usage maintenant de faire l’amalgame entre les activités de Wikileaks et l’open data, sans doute au motif que ce site met une profusion de documents à la libre disposition du public.

De notre point de vue, il y a là une confusion qui pose problème et qui pourrait nuire aux efforts de ceux qui sont aujourd’hui engagés dans le mouvement open data proprement dit. La confusion avec Wikileaks risquerait d’entamer de la même manière la confiance que les institutions placent dans leurs collaborateurs et pourrait créer un climat de suspicion incompatible avec l’esprit de partage qui prévaut dans l’open data. Pour ses adversaires, notamment dans les appareils d’État, Wikileaks est une aubaine car il permet de discréditer le mouvement d’ouverture des données.

Pour éclairer le débat, il nous faut ici rappeler brièvement que faire de l’open data c’est publier des données publiques, non nominatives, n’entraînant pas d’atteinte à la sécurité collective ni à la vie privée. Il faut également souligner que des règles régissent les conditions d’utilisation des données d’information publique.

En France, une commission d’accès au documents administratifs, la CADA, a été créée pour aider les citoyens à faire valoir leurs droits à l’information. Par ailleurs, des ressources ont été élaborées par l’Agence du Patrimoine immatériel de l’État (APIE) pour accompagner les administrations dans le processus d’ouverture des données.

Bien différemment sur Wikileaks, les sources d’information sont « anonymées » et les informateurs peuvent ainsi contourner la légalité. Ceci explique en grande partie le succès de la plateforme. Nous sommes donc loin de l’univers transparent et régulé de l’open data.

Au-delà de la philosophie de la transparence, il y a dans l’open data une volonté de mettre en pratique des méthodes de travail collaboratives où les participants, qu’ils soient citoyens ou agents des administrations, peuvent se concerter pour orienter des projets et rechercher la plus grande efficacité pour le bien de la collectivité. Les résultats attendus s’apprécient d’abord en terme de bénéfice pour le citoyen et ensuite en terme de reconnaissance pour les agents publics impliqués.

Les données ouvertes sont le matériau de base que chacun peut retravailler pour produire ou structurer de la connaissance et surtout pour créer des services publics innovants. C’est ainsi que des programmes d’open governement ont été lancés un peu partout, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie, au Canada… (cf ici même nos articles antérieurs). Des citoyens, ou le plus souvent des entreprises, ont utilisé des données publiques, les ont adaptées à des besoins spécifiques et les ont intégrées dans des applications innovantes devenues accessibles au plus grand nombre grâce aux terminaux mobiles connectés à l’internet.

L’objectif de Wikileaks n’est pas de produire des services pas plus que de stimuler la créativité du public mais d’obtenir des informations en garantissant l’anonymat du dénonciateur puis de divulguer les informations recueillies, principalement à des partenaires de presse.

Il a été dit récemment que Wikileaks était arrivé au bon moment pour « purifier » le journalisme... Laissons Wikileaks agir dans le monde qui est le sien, sans le mêler à celui de l’open data.

January 3, 2011

La Fuite Francaise

Nota: ce billet est largement inspire d'un article de Global VoicesWikiLeaks ThaiLeaks IndoLeaks Pinoyleaks

J'adorerai qu'un nouveau quotidien, avec une typographie et une presentation tres proche de nos revues du debut du XIXieme siecle apparaisse, avec pour titre: "La Fuite Francaise." Tous les jours, une selections: photos, ou facsimilers, qui auraient ainsi fuite. Bien sur, l'idee d'une revue papier, distribuer par un crieur en gare n'a pour but que de donner un petit cote nostalgique et vintage au produit, l'essentiel de l'information se constituant via Internet.

Avec l'apparition de la notion de "Fuite", l'annee 2010 nous a apporter un nouveau concept, et ReadWriteWeb l'a d'ailleurs tres bien presente en decembre dernier
Nota: pour les fetes, une compilation PDF est meme disponible (115 pages)

Mais que ce passe-t-il maintenant, au-dela de ce brouhaha journalistique?
Grace a Global Voices, j'ai pu constater que le phenomene a fait des petits:

  • En Thailand, ou le site wikileaks avait ete censure des les debuts du CableGate, il est desormais de retour: avec Thaileaks
  • En Indonesie egalement: Indoleaks met a disposition publiquement des documents de la commission du KPK: la commission anti-corruption en Indonesie, ainsi que differents rapports d'enquete sur le volcan de boue de Sidoarjo
  • Aux Phillipines egalement, Pinoyleaks, a fait son apparition, et ce donne pour but de commencer a publier des documents sur des faits de corruption des le premier fevrier 2011
Il est fort a parier que ce n'est qu'un debut, le Vietnam, la Malaisie, le Myanmar vont tres certainement voir apparaitre des sites dedies egalement.

Et en France?
Pour le moment, il n'y a pas de "Fuite Francaise", il y a bien OPenleaks, constitue par la meme equipe que wikileaks, sur une vrai structure, et base en Allemagne. OpenLeaks se donne d'entree de jeu des ambitions mondiale, au minimum de taille Européenne.
Mais plus discretement, il y a aussi OWNI qui a egalement de passer a la vitesse superieur, avec OWNILeaks

The Leaks is out There...